Bimaristan al-Nûrî (549/1154)

 

 

 

Localisation : actuel quartier al-Hariqa (Q19.1).

 

 

Réf :

Ecochard (1985), p.33-37

Herzfeld (1942), p.2-14

Meinecke (1992), 4/71, 7/15, 19A/9

Sack (1989), 1.34

Wulzinger & Watzinger (1924), E4.7

 

RCEA 4820

 

 

 

Historique

 

Fondé par Nûr al-Dîn en 549/1154, complété en 1242, l’édifice est restauré sous al-Zâhir Baybars par le gouverneur Aqqûsh al-Najmî (en fonction de 660/1262 à 670/1271).

Endommagé sous al-Mansûr Qalâ’ûn, l’inscription du linteau de la porte mentionne les restaurations effectuées jusqu’en rabi’ II 682/VII.1283 sous la conduite de ‘Umar ibn Abî Tayyîb. La fontaine jouxtant l’entrée daterait de cette phase de travaux.

Des travaux sont mentionnés en muharram 749/IV.1349 par le gouverneur Arghûnshâh al-Nâsirî (en fonction de jumada II 748/IX.1347 à rabi’ I 750/VI.1349) et le cadi Muhammad al-Quraishî, ils concerneraient une salle au sud de l’entrée et un couloir.

Restauré en 1938-39, l’édifice abrite aujourd’hui un musée d’Histoire de la Médecine.

 

 

 

Epigraphie

 

682/1283. Inscription de construction 9 lignes sur le linteau de la porte[1].

« xxxx en l’année 682. xxxx l’envoyé de Dieu a dit : quand un homme meurt, son œuvre est anéantie, sauf sur trois points : une science dont on profite, un fils pieux qui prie pour lui et une aumône permanente. Le maître, le sultan martyr, le guerrier dans la voie de Dieu, Nûr al-Dîn Abu’l-Thanâ’ Mahmûd, fils de Zankî, fils d’Aq-Sunkur, - que Dieu sanctifie son âme ! – est un de ceux en qui Dieu a réuni les qualités des mondes. Une des stipulations de son waqf, sur lequel il a témoigné en personne, c’est qu’il a constitué en faveur de l’hôpital connu comme ayant été fondé par lui, et qu’il en a fait un séjour pour le traitement des pauvres et des gens dénués de ressources, parmi les musulmans malades dont on espère la guérison. Il a imploré l’assistance de Dieu contre quiconque s’efforcera de changer les dépenses de son waqf et de les distraire de la destination qu’il a stipulée, et il le citera devant Dieu. xxxx ce qui était démoli de son bâtiment et des bâtiments de ses waqf a été refait durant les jours du sultan juste al-Mansûr al-Sâhilî, - que Dieu éternise sa souveraineté ! – sous la surveillance de l’avide de Dieu ‘Umar, fils d’Abu’l-Taiyib, que Dieu lui pardonne et pardonne à quiconque a aidé, parmi les constructeurs, à la réparation de ce waqf béni. L’achèvement a coïncidé avec la décade médiane du mois de rabi’II (juillet 1283) ».

 

 

 

Biblio complémentaire :

Flood (2001), p.41-72

Allen (2003), chap.2

Weber (2006), n°62

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ plan

 

2/ façade droite avec la fontaine

3/ fontaine

 

 

 

 

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[1] Texte d’après RCEA 4820.