Mosquée Taghribirdî min Bashbughâ/Mawazinî (799/1396)

 

 

 

Localisation : au sud de la vieille ville, actuel quartier al-Siffahîya.

 

 

Réf :

Gaube (1984), n°390

Herzfeld (1955), p.355-359

Meinecke (1992), 25B/46, 33/83

 

Gaube (1978), n°72

Herzfeld (1955), n°207, 208, 209

RCEA 799011, 799012

 

 

 

Historique

 

La mosquée est construite avec une fontiane et une école (maktab) sur un édifice antérieur. Les travaux de construction ont été réalisé sous la conduite du gouverneur Shihâb al-Dîn Ahmad ibn Zain al-Dîn (en fonction du 1er dhu’l-qa’da 796/28.VIII.1394 à muharram 800/24.IX-23.X.1397), ils sont achevés en 799/1396.

Le portique ouest est restauré par ibn al-Jibrinî avant la fin du mandat du gouverneur Qasraûh min Timrâz (le 12 rajab 837/22.II.1434), cette restauration fait partie d’un vaste programme de réactivation des lieux de cultes à Alep instauré par ce gouverneur durant son mandat.

 

 

 

Epigraphie

 

799/1396. Texte de construction[1].

« Cette grande mosquée bénie a été fondée du temps de notre maître le sultan, le souverain, al-Malik al-Zâhir Abû Sa’îd Barqûq – que Dieu éternise son règne ! – par Sa très noble Grandeur, élevée, notre maître le gouverneur appartenant à al-Malik al-Zâhir, gouverneur de la province royale d’Alep la bien gardée – que Dieu fortifie ses victoires et le revête du manteau de (Son) assistance ! et cela (eut lieu) en l’année 797/1394-95 »

 

 

799/1397. Texte de fondation, 2 lignes sur une planchette de bois (0,63x0,95) encastrée sur le mur sud à gauche du mihrâb[2].

« A fondé Son Altesse illustre et haute, le maître, l’émir Sayf al-Dîn Taghrîbirdî, (l’officier) d’al-Malik al-Zâhir – que sa victoire soit glorifiée ! – durant l’administration de Son Altesse gracieuse et haute, l’émir Shihâb al-Dîn Ahmad, fils de Zayn al-Dîn, et cela fut fait en l’année 799 (1397).

Shahada. Ouvrage d’Ahmad al-Kutubî – qu’Allâh lui pardonne ainsi qu’à ses père et mère »

 

 

(n.d). Texte de construction, sur un bloc de marbre de la porte du minbar[3].

« Un minbar qui contient des bienfaits éminents, cette collection n’a pas de pareil, sa spécialité importante sont les réunions et les discours du Prophète – l’a bâti pour Allâh, Taghrîbirdî, qu’il soit récompensé par le paradis et le … »

 

 

(n.d). Décret, 3 lignes (0,7x0,7), sur le mur nord au pied du minaret (ill.5)[4].

« Maudit, fils de maudit, celui qui prend en ce lieu, un tapis ou une natte ou un panier. Il aura sur lui la malédiction d’Allâh jusqu’au jour du Jugement Dernier »

 

 

 

Biblio complémentaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ plan de la mosquée

 

2/ vue de la mosquée depuis la ruelle au nord

 

3/ la façade

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4/ la partie haute du minaret

 

5/ le décret non daté sur la façade nord

6/ l’inscription sur la partie gauche de la façade

 

 

 

 

 

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[1] Texte d’après RCEA 799011.

[2] Texte d’après Herzfeld (1955), n°208.

[3] Texte d’après Herzfeld (1955), n°209.

[4] Texte d’après Gaube (1978), n°72.