Mosquée et sabîl al-Baridî (710/1310)

 

 

 

Localisation : quartier Bâb Sreeja (P22.2).

Visite en 2009.

 

 

 

Réf :

Meinecke (1992), 9C/3, 9C/4, 23/5

Sack (1989), 3.56

Wulzinger/Watzinger (1924), C7.1

 

Gaube (1978), n°141

Mayer (1933), p.52, pl.XLIV/3

RCEA 5104, 5233a, 772005, 780001

 

 

 

Historique

 

Un ensemble regroupant une mosquée (ill.2), un minaret isolé (ill.3) et une fontaine/sabîl (ill.5, 6). D’après le bandeau inscrit de la fontaine (ill.6), sa construction et son système hydraulique sont l’œuvre de ‘Alâ al-Dîn xxx al-Baridî. Sa niche à muqarnas présente des similitudes avec les portails du tombeau Kitbughâ (702/1303) et du tombeau Dubajîya (714/1315), permettant une datation vers 710/1310. A noter la présence d’un blason tripartite aux extrémités de l’inscription. La canalisation est restaurée en 772/1370 (ill.5-7).

La mosquée voisine du même nom semble être de la même période, elle présente deux ouvertures en ablaq sur sa façade (ill.1) et un tombeau à coupole vraisemblablement (ill.2). Son minaret situé de l’autre côté de la rue porte une inscription datée de 780/1378 (ill.3)[1] mentionnant Ahmad ibn ‘Uthman al-Nahhâs comme commanditaire.

 

 

 

Epigraphie

 

n.d. Bandeau faisant le tour de la fontaine (ill.8-11)[2].

« (Cette) canalisation bénie (a été fondée) par l’esclave avide de Dieu ‘Alâ’ al-Dîn xxxx al-Barîdî. Que Dieu ait pitié de lui et ait pitié de la totalité des musulmans, qu’Il ait pitié de celui qui a consacré (cette canalisation), et ait pitié de quiconque boira ».

 

 

708/1308. Inscription de construction 3 lignes sur la porte (ill.4)[3].

« Cette tour bénie d’appel à la prière a été fondée par l’esclave avide de Dieu, le pèlerin Ahmad, fils de ‘Uthmân, al-Nahhâs, pour se rapprocher de Dieu et dans l’attente d’une récompense. Cela eut lieu dans le mois de rabi’I de l’année 708 (août-septembre 1308) ».

 

 

772/1370. Inscription de restauration sur la fontaine[4].

« La rénovation de la canalisation de cette eau eut lieu pour l’âme d’Abû A’raj …. –  que Dieu ait pitié de quiconque récitera la Fâtiha ! en l’année 772/1370-71 ».

 

 

780/1378. Inscription de construction 3 lignes au pied du minaret (ill.4)[5].

« Basmallâh. Cette tour bénie d’appel à la prière a été fondée par le serviteur qui a besoin de Dieu le Très-Haut, le pèlerin Ahmad ibn ‘Uthmân, al-Nahhâs, pour se rapprocher de Dieu le Très-Haut et en espérant la récompense. Ceci eut lieu dans le mois de rabi’I de l’année 780/juillet 1378 ».

 

 

 

Biblio complémentaire :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ vue de la mosquée

2/ la mosquée avec le tombeau à coupole

3/ le minaret

4/ l’inscription datée 780/1378 sur le minaret

5/ vue de la fontaine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6/ façade de la fontaine

7/ partie haute de la voûte

8/ vue de la fontaine

 

 

 

 

 

 

 

9/ partie droite de l’inscription sur le côté droit du sabîl

10/ partie droite de l’inscription à l’intérieur de la baie du sabîl

11/ fin de l’inscription sur le côté gauche du sabîl avec le blason du commanditaire

 

 

 

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[1] Texte, in RCEA 5233a, 780001 et Gaube (1978), n°141.

[2] Texte d’après RCEA 5104.

[3] Texte d’après RCEA 5233a. Texte déclassé en RCEA 780001.

[4] Texte d’après RCEA 772005.

[5] Texte d’après RCEA 780001. Texte identique au RCEA 5233a qui a été déclassé.