Mosquée al-Mas’ûd/tombeau al-Watîya (av.592/1195)

 

 

 

Localisation : en dehors de Bâb al-Saghîr, face à la mosquée al-Jarrâh (R22.4).

Visite en 2002, 2003, 2006.

 

 

 

Réf :

Korn (2004), n°36

Sack (1989), 2.41

Wulzinger/Watzinger (1924), F7.1

 

RCEA 4177

 

 

 

Historique

 

La petite mosquée appelée "Jami’ al-Mas’ud" au sud-ouest de Bâb al-Saghîr, face à la mosquée al-Jarrâh, est a dater de la période Ayyûbide. La question de savoir si le terme "al-Mas’ud" vient du fait que l’édifice est fondé par Sa’d al-Dîn Mas’ud ibn Mu’în al-Dîn Unur (m.591/1195) est incertaine, l’utilisation de l’article dénonce le fait que "Mas’ud" désignerait ici un nom propre.

Le mur sud de la propriété, conserve deux ouvertures avec linteau monolithique portant des tabulae-ansatae avec inscriptions (ill.2, 4) ; une troisième inscription est gravée entre les linteaux (ill.3) et une quatrième tabula-ansata sans inscription trône au-dessus de la porte d’accès (ill.1). Deux éléments d’une des inscriptions de fondation (ill.2 ?) nomment "al-Malîk al-Muhajîd Salah al-Dîn" et la date de muharram 578/mai 1182 permettant de dater l’édifice de la période Ayyûbide.

 

 

 

Epigraphie

 

n.d. Acte de fondation 6 lignes dans une tabula-ansata sur la 1e ouverture (ill.2 ?)[1].

« Ceci a été constitué waqf et immobilisé par ordre d’al-Malik al-Mujahîd Sâlah al-Dîn al-Nâsirî, qui l’a constitué waqf d’un cœur pur et sincère. Il a constitué waqf en sa faveur le khân préparé pour les tisserands, pour subvenir à son entretien, pour Dieu, à Qui est réservé le respect des mosquées, pilier de la prière et du souvenir ; et, d’un autre côté, pour la tombe appelée de Mu’awîya, et ceci jusqu’au jour de la résurrection. Cela (a été fait) le 16 al-muharram de l’année 578 (22.V.1182). (Ce khân se trouve) en face de la petite porte de ce tombeau, qui est au sud du monastère connu sous le nom du fondateur, face à la mosquée d’al-Jarrâh. Ceci, en totalité, est un waqf perpétuel, une immobilisation sacrée, dont la nue-propriété ne pourra être vendue dans la suite des temps, qui ne sera démolie d’aucune manière et à laquelle personne ne pourra porter plainte ».

 

 

n.d. Inscription 5 lignes dans une tabula-ansata entre les deux ouvertures (ill.3).

Texte non disponible.

 

 

Inscription 4 lignes dans un tabula-ansata sur la 2e ouverture (ill.4).

Texte non disponible.

 

 

 

Biblio complémentaire :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ vue de l’édifice

2/ l’inscription sur la 1e ouverture

3/ l’inscription entre les deux ouvertures

3/ l’inscription sur la 2e ouverture

 

 

 

 

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[1] Texte d’après RCEA 4177.