Mosquée al-Aqsab/Qasâb (av.635/1237)

 

 

 

Localisation : quartier al-Qasab, actuelle rue al-Malik Faysal (U17.1).

Visite en 2006, 2008, 2009.

 

 

 

Réf :

Herzfeld (1948), p.125-126

Korn (2004), n°184

Meinecke (1992), 9C/135, 26B/19

Sack (1989), 3.13

Sauvaget (1932b), n°57

Wulzinger & Watzinger (1924), H1.4

 

Sauvaget (1932), n°10

 

 

 

Historique

 

L’installation est fondée (ou restaurée) sous le sultan Ayyûbide al-Ashraf Mûsâ (626/1229-635/1237), à l’emplacement d’un édifice byzantin et d’un ancien masjîd[1]. En jumada II 721/juillet 1321, l’édifice est organisé en grande mosquée. En 811/1408 il est reconstruit en plus grand, par l’émir Muhammad ibn Ibrahîm ibn Manjak al-Yûsufî[2], avec des matériaux de remploi (ill.4). Cet agrandissement vers le sud va se heurter à un terrain en waqf, donc invendable, l’émir va passer outre et se l’approprier pour ces travaux[3].

Un décret du sultan al-Zâhir Jaqmaq (r.19 rabi’ I 842/9.XI.1438 à 21 muharram 857/1.II.1453) daté 854/1450, est gravé sur la façade nord de la mosquée, il concerne l’abolition de taxes dans le quartier (ill.5, 6). Un deuxième décret de trois lignes se trouve à côté du précédent (ill.4).

Aujourd’hui connu aussi sous le nom de mosquée Zaynabîya.

 

 

 

Epigraphie

 

854/1450. Décret 9 lignes vers le portail de la façade nord (ill.5, 6)[4].

« Au nom …. – a la date du 8 du mois de rajab l’isolé, en l’année 854 (17 août 1450), parvint le décret royal, auguste, de notre maître le sultan al-Malik al-Zâhir (puisse Dieu le rendre auguste et noble, et en assurer partout l’exécution pleine et entière !), abolissant la taxe imposée à la blanchisserie de lin (établie) à Damas (puisse Dieu la garder !), dans (le quartier de) la mosquée des Roseaux, pour que ce (bienfait) soit inscrit (au nombre des bonnes œuvres du sultan, et ordonnant !) que notre abolition serait rendu publique, à Damas, par voie de crieur. Louanges à Dieu ! – quiconque renouvellera cette (injustice), qu’il soit maudit de Dieu et qu’on prenne prétexte de cela (pour le punir) ! »

 

 

n.d. décret 3 lignes sur le linteau de l’ouverture en façade (ill.4).

Texte non disponible.

 

 

 

Biblio complémentaire :

Vigouroux (2014), p.197-234

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ plan de la mosquée

2/ façade sur rue

3/ vue de la façade avec portail d’accès

4/ décret sur l’ouverture en façade

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5/ décret daté 854/1450 à droite du portail

6/ décret daté 854/1450

7/ le minaret depuis le nord

8/ vue du minaret

 

 

 

 

Documents anciens

 

 

 

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[1] 2 inscriptions mentionnent des travaux antérieures aux Ayyûbides, cf. RCEA 3117, 3294 (mentionné mosquée al-Sâdât).

[2] Sur la famille des Banû Manjâk, cf. Vigouroux (2014), p.197-234.

[3] Sur cette histoire, cf. Vigouroux (2014), p.210-211.

[4] Texte d’après Sauvaget (1932), n°10.